Quand les chats ne sont pas là, les souris dansent…

Les parents sont partis et ont laissé leur fils, Alex, seul à la maison pour le week-end. Il en profite pour inviter ses deux ami.e.s, Daphnée et Steeve, pour une soirée on ne peut plus spéciale : une séance de spiritisme.

Les trois personnages sauront nous évoquer quelqu’un : l’ado que l’on était, celui ou celle que l’on élève, que l’on est ou que l’on devient.
Certain.e.s font face à des relations conflictuelles avec les autres et des changements corporels, d’autres sont en quête de popularité… Mais il y a aussi celles et ceux, comme Daphnée, qui sont très bien dans leur coin, à faire ce que bon leur semble.

C’est une phase particulière que l’adolescence : les changements et la recherche de sens donnent aussi envie de braver l’interdit ou de tester les limites. Alors quoi de plus excitant que d’organiser une soirée dans le dos des parents ? Eh bien… Faire une séance de spiritisme ! Ou les deux en même temps.

Les trois amis vont tout installer, des bougies à la table, avant de commencer une soirée qui promet d’être effrayante et pleine de rebondissements.

-Lilas

RETOUR KIOSQUEUSE !
« Les Z’ados, esprit es-tu là ? » c’est la génération Z qui s’invite dans la magnifique salle à l’italienne, entre velours rouge et ornements dorés, du « Théâtre 100 Noms ». Et ça fait du bien tant cette pièce entre « Scoobydoo » et « Stranger Things » tient ses promesses.
Cette création originale de Franck Duarte, mise en scène par Corentin Praud, est servie par trois anciens élèves du « Théâtre Populaire Nantais ». Camille Lelièvre y campe Daphnée, la « Véra » du trio, Sailor Ravaud incarne Steeve, un beau gosse charismatique qui se rêve influenceur et Antonin Auger y interprète Alex, un ado gauche et complexé affublé d’un appareil dentaire. La magie entre ces trois là opère et c’est peu dire que la complicité entre ces trois comédiens, crédibles dans leur rôle d’ado, est palpable !
Alors que les parents d’Alex  se sont absentés pour le week-end, ce dernier invite ses deux amis d’enfance chez lui pour une soirée qui dérive vers une séance de spiritisme.
Cette comédie à l’énergie folle a l’originalité de s’adresser aux ados comme aux adultes. Là où la quadragénaire que je suis a capté le parler « djeuns » (en en disant ça je suis déjà « has been »), la jeune moldave qui m’accompagnait, elle, riait à point nommé aux clins d’œil disséminés tout au long de la pièce. Ce sont ainsi des ados enthousiastes et des parents ravis qui ont longuement applaudi les comédiens à l’issue de cette représentation qui a fait salle comble.
- Céline (spectacle vu le 4 décembre 2022)