Samedi 6 avril 2024, notre kiosqueuse Lucie a assisté à la maquette de Jbara, le confident, création mise en scène par AGNÈS JOBERT et interprétée par Salma Cherqaoui au Théâtre Onyx. Voici son retour :

J'ai trouvé cette étape de travail poignante et j'ai vraiment envie de suivre la suite de celle-ci, tout comme la suite du parcours de Jbara. De base, le livre que je ne connaissais pas et que j'ai maintenant envie d'ajouter à ma pile de livres "à lire" doit être intense.

C'est un seule en scène, fluide, sans ennui et facile à suivre. Le personnage revient de loin et connaît une succession de souffrances et de solitudes terribles de part sa condition de vie et son milieu.

Je n'ai pas eu l'impression que cela ait été tiré vers la pathos et pour moi c'est important. Le langage peut être cru mais vu la vie du personnage, c'est normal. Il y'a des pointes d'humour qui m'ont également plu.

Lorsque le personnage est en colère, ça me traverse et ça me fait mal. Le décor est identique du début à la fin : un drap blanc et un porte manteau ou repose une succession d'habits. Ce porte manteau et ses habits symbolisent les étapes de vie et les épreuves de Jbara. Il est important. Le fait que le personnage y ajoute et y enlève d'anciens vêtements devant nous donne un côté brut, naturel.

L'importance de ses prières / de sa voix intérieur / de son confident parfois présent, parfois absent sont également essentielles quant à l'évolution du personnage et de son rapport à celui-ci. Ces moments sont importants. Même sans être coyant.e, ce sont des moments qui reflètent un moment de confidence dans le combat, une colère qui peut être exprimée ou une épaule qui se pose.

Je garde cette image du drap blanc (qui fait le décor principal) qui se coupe en 2 au milieu de la scène. Le décor reste en adéquation avec toutes les étapes de vie du parcours de Jbara. Les moments d'ambiances sonores ou de tintement d'étoiles sont hyper importants dans le déroulé. Ça ajoute de la magie, un espoir, une respiration.

C'est une maquette que j'ai vraiment envie de suivre. J'espère ne pas louper la prochaine qui se déroulera au théâtre universitaire, en juin; et bien sûr découvrir le travail / spectacle final.

Lucie