Julien Villa nous plonge dans un conte moderne inspiré de la vie et de l’oeuvre de l’écrivain de science fiction Philip Kindred Dick. Ce n’est pas lui, mais la ressemblance est forte : on y retrouve un personnage errant, paranoïaque, dévoré par des questionnements sur le réel, la vie, la mort, les complots, les hallucinations et plus globalement tout ce qui touche au paranormal.

Dans cet univers dystopique, la société du spectacle - moment historique du capitalisme - et les théories du complot sont les deux sujets principaux. On est à Berkeley (Californie) le 7 novembre 1972, date de la réélection de Richard Dixon, un an jour pour jour après le vol du manuscrit de Philip.K : “Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?” (Blade Runner). Il tente désespérément de le réécrire, enfermé dans son appartement qu’il ne quitte jamais. 

Pour Julien Villa, cette pièce est “le résultat de la collision entre poème écrit et improvisation”, écrite au plateau, son oeuvre est définie par certains comme un “biopic fantasmé du cultissime écrivain de science fiction Philip. K”.

Julien Villa, accompagné de Vincent Arot, est parti aux Etats-Unis pendant deux mois sur les traces de Philip K. Pendant ce séjour et au total pendant deux ans, il a écrit un recueil de contes, de poèmes, de monologues, de dialogues ; avant de déterminer avec les acteurs la trame du conte, qu’il estime importante dans l’écriture d'une dramaturgie.

- Emeline