Lettre au père
de Kevin Martos, Cie Electrolyse
Un texte puissant, un corps en jeu, dans un seul-en-scène intense.
Tarif réduit : 8€
Tarif normal : 10€
Tarif de soutien : 15€
Franz Kafka écrivait en 1919 une lettre à son père, une lettre à celui qui fut son éducateur autant que son oppresseur. Lettre au père, en tant qu’adaptation théâtrale du texte original, est le fruit de la collaboration entre le metteur en scène Kévin Martos et le comédien Ghyslain Del Pino. Leur travail est en réalité un projet en trois temps : d’abord des vidéos YouTube, puis Instagram, et maintenant le seul-en-scène, construit autour d’une scénographie très sobre et d’un univers sonore bien particulier, à en croire les extraits que vous pouvez découvrir plus bas sur cette page.
Virilités, masculinités, rapports de domination, principes, pouvoir… Le patriarcat. On en parle beaucoup, et cela principalement pour définir ce système, par et pour les hommes, comme oppresseur des femmes et des minorités de genre. Mais qu’est-ce que ce patriarcat signifie, concrètement, dans les rapports entre les hommes ? Et quoi de plus exemplaire que la relation entre un père et son fils pour illustrer cela ?
La compagnie Électrolyse propose ici de se réapproprier un texte vieux d’une centaine d’années et qui pourtant est toujours au goût du jour.
En effet, quand Franz Kafka écrit une longue lettre qu’il adresse à son père - il ne la lui donnera en vérité jamais, il analyse en fait le comportement de son géniteur et le lien qu’ils entretiennent. Pourquoi la figure paternelle lui a-t-elle inspiré la peur ? Quels sont les mécanismes de craintes qui lient les deux hommes et pourquoi existent-ils ?
Les masculinités dans ce qu’elles font aux hommes, et le père dans ce qu’il fait au fils, se retrouvent peut-être dans cet extrait : “J’aurais besoin qu’on m’encourage un peu... Qu’on me témoigne un peu de gentillesse” (à retrouver dans l’une des vidéos Instagram - @kevin___martos). Que l’expérience du spectacle mène à réfléchir à ce que cela induit, ou qu’elle mène plutôt à un parcours d’empathie du personnage, je crois que ce seul-en-scène a largement de quoi nous faire quitter la salle plein.e d’émotions, de réflexions, ou le souffle coupé.
Un spectacle qui promet intensité et puissance d’interprétation, que j’attends avec impatience et la conviction que nous pénétrerons avec pudeur l’intimité des pensées de Franz, sans doute aussi celles de Kafka, et peut-être même celles de tous les fils.
Si la question des masculinités vous intéresse...
Du 31 janvier au 4 février prochains, le Grand T, Stereolux et Nantes Université présentent le festival Être un homme - "Un festival qui célèbre les masculinités plurielles". La programmation ici.
- Pour découvrir l'intimité des pensées de l'écrivain Austro-hongrois.
- Pour l'interprétation de Ghyslain Del Pino.
- Parce que le Théâtre Francine Vasse - Les Laboratoires Vivants propose des tarifs adaptés à toutes et tous !
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