À travers Confession, Olivier CHERKI, le metteur en scène de cette pièce contemporaine, se saisit d'un sujet d'actualité : la confiance ou le discrédit que l'on peut porter aux politiques. 

"Où est la réalité, où est la fiction" ? Les discours politiques seraient donc un sujet théâtral à part entière dont la Compagnie Limitrophe s'empare pour inviter le public à développer son esprit critique et à réfléchir sur l'espace entre "les mensonges d'État et les complotistes".

Ici, à la fin de son mandat, le chef d'un état en crise souhaite se livrer une dernière fois dans un discours mémorable adressé à ceux qui l'ont élu, y déclarer toute la vérité sur son action afin d'être absous de tous ses manquements qui ne sont pas de sa responsabilité, mais celle des électeurs puisque "chaque peuple a le président qu'il mérite". 

Feignant ou non une sincérité et une fragilité humaine, ce président s'avance une dernière fois sous la lumière pour marquer les esprits de ses concitoyens et malgré la crise, être reconnu à sa juste valeur.

-Marie

Ecoutez les retours du public dans notre podcast ► la Minute du KN consacrée à Confession